|
|
|
Actus |
|
|
|
|
|
|
|
De l'indignation à la révolution |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10 juin 2011
De l'indignation à la révolution
En cette époque morose, le succès du petit livre de Stéphane Hessel « Indignez vous ! » a quelque chose d'assez jubilatoire.
A ce titre, la contagion assembléiste venue d'Espagne peut paraître sympathique, mais l’indignation ne fait pas la dissidence, et la vertu nourrit le vice autant qu’elle le condamne. Les démocraties occidentales sont ainsi faites que le système se reproduit aussi grâce à la contestation qu’il engendre, en ce qu’elle le légitime et le conforte pour se présenter comme le meilleur des mondes possible et ne jamais rien y changer.
Il est nécessaire de dépasser le cadre de la non-violence et de la croyance béate en l'utilisation de moyens "démocratiques" tels que la négociation ou le vote.
L’inattendu peut toujours surgir, et l’improbable reste possible. Pour peu que l’on passe de l’indignation à la révolte, et de la révolte à la révolution. Enrageons-nous !
Jonathan Dima-Ruggiano,
- Porte-parole d' Unité - Solidarité - Écologie.
- Délégué National de l'Union Sociale Démocratique.
- Coordinateur départemental de l'Union Sociale Démocratique du Rhône.
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ni ici ni ailleurs ! Contre toutes les nuisances industrielles |
|
|
|
|
|
|
À Notre-Dame-des-Landes, entre Nantes et Saint-Nazaire, ça fait déjà 40 ans que des gens résistent au projet d’aéroport du Grand Ouest. Prochain rendez-vous le 27 juillet pour occuper l’aéroport existant de Nantes-Atlantique, en soutien aux occupant-e-s menacé-e-s d’expulsion.
De l’autre coté des Alpes, dans le val de Susa, c’est contre la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin - « le TAV »- que les habitant-e-s résistent depuis 15 ans. Après une manifestation de plus de 50 000 personnes le 3 juillet, un campement est organisé jusqu’au 30 juillet à Chiomonte.
Pour se réapproprier les terres agricoles et les savoir-faire qui permettent notre autonomie, les rencontres du réseau « Reclaim the fields » se tiendront à Rosia Montana, village de Roumanie menacé par un projet d’extraction aurifère, du 21 au 30 septembre 2011.
Dans bien d’autres endroits encore, des personnes résistent à ces projets industriels et défendent leurs moyens d’existence, au pays basque contre la ligne à grand vitesse, au Chili ou au Brésil contre des barrages, ici contre le gaz de schiste.
Les aménageurs du territoire et autre bétonneurs ne manqueront pas de nous dire que ce ne sont que des revendications « Nimby » -not in my backyard (« pas dans mon jardin »)- égoïstes et particularistes. Il s’agit au contraire d’affirmer que « quand on ne veut de nuisances nulle part il faut bien commencer à les refuser exemplairement là où on est » [1] .
Notes :
[1] Adresse à tous ceux qui ne veulent pas gérer les nuisances mais les supprimer, Encyclopédie des Nuisances, juin 1990. |
|
|
|
|
|
|
|
Bouton "J'aime" de Facebook |
|
|
|
|
|
|
|
DON'T NUKE THE CLIMATE ! |
|
|
|
|
|
|
Lors du sommet de Copenhague, en décembre prochain, les gouvernements du monde entier se devront d’aboutir à un accord pour obtenir des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils devront également prévoir une enveloppe financière conséquente pour financer à la fois la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ses conséquences irrémédiables.
Jusqu’ici, le nucléaire avait été - à juste titre - écarté des mécanismes de lutte contre le changement climatique. Cependant, beaucoup d’indices laissent penser que le lobby cherche maintenant à peser sur les négociateurs pour faire étiqueter le nucléaire parmi les énergies propres et bénéficier de nouveaux financements. Nos dirigeants se laisseront-ils persuader de financer le risque et de détourner des sommes considérables des vraies solutions ?
C’est dans ce cadre que le réseau Unité, Solidarité, Ecologie apporte son soutien à la future campagne internationale "Don’t nuke the climate" coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire".
|
|
|
|
Depuis sa création, 36128 visiteurs sont venus sur ce site. |