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Union Sociale Démocratique




Non aux expulsions, oui aux régularisations

Communiqué de presse du 14 octobre 2013, suite à l'expulsion d'une collégienne et d'un lycéen, tous deux sans-papiers.

Nous exigeons le retour des expulsés ainsi que la régularisation de tous les sans-papiers.

  L’expulsion et l’exil forcé de Leonarda, collégienne à Pontarlier, est inacceptable. Il ne s’agit pas de se lamenter sur les conditions scandaleuses de son arrestation pendant une sortie scolaire : c’est le fait d’envoyer une personne à la rue, dans un pays que ses parents avaient sans doute de bonnes raisons de quitter voici plusieurs années, qui est scandaleux. Si elle avait été arrêtée à son domicile ou dans la rue, ce n’en serait pas moins une injustice odieuse. L’expulsion et l’exil de Khatchik, lycéen à Paris, est tout aussi inacceptable. Qu’il soit majeur ne change rien. Les lycéennes et lycéens qui manifestent contre ces expulsions ont raison de se révolter.
Le gouvernement de « gauche », qui n’en est pas à son coup d’essai en matière de politique contre les immigrés, s’en émeut soudainement au point que des voix dissonantes s’élèvent en son sein. Valls, de son côté, poursuit la politique d’un Chevènement ou d’un Sarkozy, étalant son racisme et son mépris tout en mobilisant ses flics contre les immigrés. « Sanctuariser l’école » comme le réclame Peillon, est le comble de l’hypocrisie. Serait-ce moins grave si une collégienne était capturée, incarcérée par les flics, en sortant de chez elle, que lorsqu’elle l’est
à l’école ? Cette proposition démagogique revient à dire : « expulsez, mais il ne faut pas que
ça se voit ».
Comme l’ont fait nos parents, nos grands-parents, comme nous l’avons fait nous même parfois, des gens quittent leur contrée natale pour vivre ailleurs, là où ils ne parlent pas la langue, là où trouver du travail est difficile, là où il faut subir toute sortes de vexations, dans l’espoir, malgré tout, d’une vie meilleure, pour échapper aux persécutions, au racisme, à la misère là où l’on est né, pour envoyer de l’argent au pays et permettre aux autres de survivre.
Ce n’est pas de gaieté de coeur qu’on quitte sa famille, ses amis. Et que trouve-t-on en arrivant ? Les flics, les galères pour les papiers, un gouvernement de « gauche » qui mène une politique raciste et fait mine d’être étonné quand le Front national monte dans les sondages.

Nous voulons le retour de Leonarda, le retour de Khatchik et de tous les expulsés ! Nous voulons la fin des expulsions ! Des papiers pour tous et toutes !


Jonathan Dima-Ruggiano


- Délégué National de l'Union Sociale Démocratique.

- Coordinateur départemental de l'USD 69.

- Porte-Parole national du réseau Unité - Solidarité - Ecologie.


Ni ici ni ailleurs ! Contre toutes les nuisances industrielles  
  À Notre-Dame-des-Landes, entre Nantes et Saint-Nazaire, ça fait déjà 40 ans que des gens résis­tent au projet d’aéro­port du Grand Ouest. Prochain rendez-vous le 27 juillet pour occu­per l’aéro­port exis­tant de Nantes-Atlantique, en sou­tien aux occu­pant-e-s menacé-e-s d’expul­sion.

De l’autre coté des Alpes, dans le val de Susa, c’est contre la ligne fer­ro­viaire à grande vitesse Lyon-Turin - « le TAV »- que les habi­tant-e-s résis­tent depuis 15 ans. Après une mani­fes­ta­tion de plus de 50 000 per­son­nes le 3 juillet, un cam­pe­ment est orga­nisé jusqu’au 30 juillet à Chiomonte.

Pour se réap­pro­prier les terres agri­co­les et les savoir-faire qui per­met­tent notre auto­no­mie, les ren­contres du réseau « Reclaim the fields » se tien­dront à Rosia Montana, vil­­lage de Roumanie menacé par un projet d’extrac­­tion auri­­fère, du 21 au 30 sep­tem­bre 2011.

Dans bien d’autres endroits encore, des per­son­nes résis­tent à ces pro­jets indus­triels et défen­dent leurs moyens d’exis­tence, au pays basque contre la ligne à grand vitesse, au Chili ou au Brésil contre des bar­ra­ges, ici contre le gaz de schiste.

Les amé­na­geurs du ter­ri­toire et autre béton­neurs ne man­que­ront pas de nous dire que ce ne sont que des reven­di­ca­tions « Nimby » -not in my backyard (« pas dans mon jardin »)- égoïstes et par­ti­cu­la­ris­tes. Il s’agit au contraire d’affir­mer que « quand on ne veut de nui­san­ces nulle part il faut bien com­men­cer à les refu­ser exem­plai­re­ment là où on est » [1] .



Notes : [1] Adresse à tous ceux qui ne veulent pas gérer les nuisances mais les supprimer, Encyclopédie des Nuisances, juin 1990.
 
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DON'T NUKE THE CLIMATE !  
 
Lors du sommet de Copenhague, en décembre prochain, les gouvernements du monde entier se devront d’aboutir à un accord pour obtenir des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ils devront également prévoir une enveloppe financière conséquente pour financer à la fois la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ses conséquences irrémédiables.

Jusqu’ici, le nucléaire avait été - à juste titre - écarté des mécanismes de lutte contre le changement climatique. Cependant, beaucoup d’indices laissent penser que le lobby cherche maintenant à peser sur les négociateurs pour faire étiqueter le nucléaire parmi les énergies propres et bénéficier de nouveaux financements. Nos dirigeants se laisseront-ils persuader de financer le risque et de détourner des sommes considérables des vraies solutions ?

C’est dans ce cadre que le réseau Unité, Solidarité, Ecologie apporte son soutien à la future campagne internationale "Don’t nuke the climate" coordonnée par le Réseau "Sortir du nucléaire".



 
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